Ils incitent à la rêverie chimérique et à la flânerie sur le chemin, sur les traces de Levi Strauss (Tristes tropiques) :
« J’aime errer sur la grève délaissée par la marée et suivre aux contours d’une côte abrupte l’itinéraire qu’elle impose, en ramassant des cailloux percés, des coquillages dont l’usure a réformé la géométrie, ou des racines de roseau figurant des chimères, et me faire un musée de tous ces débris. »
Enfin ils peuvent prendre vie par-delà leur minéralité, ils sont hymne à cette vie, à la poésie et à l’amour :
« Je veux une vie en forme de sable dans des mains - En forme de pain vert ou de cruche - De terre pleine de cailloux - De coiffeur sauvage ou d’édredon fou - Je veux une vie en forme de toi… Je veux une vie. » (Boris Vian)