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Paysage et patrimoine

01. Testimonials of trainers on their training mobilities, Botanical Garden of Funchal, Portugal, from 20 to 24 February 2018
jeudi 15 mars 2018
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13 teachers and trainers speak about their training as part of their training mobility in Funchal, as members of the 5 partners of the project "Garden without borders" :
- 1 Botanical Garden of the University of Granada, Spain
- 2 Landscape and Heritage without Borders Association, France
- 3 Botanical Garden of the University of Padova, Italy
- 4 Acquamarina Association, Trieste, Italy
- 5 Agrupamento de Escolas João de Deus, Faro, Portugal

1 Jardin botanique de l’Université de Granada, Espagne
En tant que professeur de botanique, les expériences de Funchal ont été très positives et m’ont apporté des méthodologies que je peux mettre en œuvre avec mes étudiants, en améliorant leurs compétences, notamment dans le cadre de projets Erasmus +, de l’appréciation de la sensibilité et de l’expression culturelle de la botanique, du travail de groupe pour améliorer les compétences sociales et entrepreneuriales et, en général, la capacité d’apprendre à apprendre.
Manuel Casares, Directeur du Jardin botanique de l’ Université de Granada, Espagne

Les activités réalisées ont été très positives en tant que méthodes d’apprentissage permettant d’améliorer chez nos étudiants les compétences clés envisagées dans le projet. Sur tout dans la valorisation de la sensibilité et de l’expression culturelle pouvant être extraites de la connaissance des plantes, de ce qui est lié au travail en groupe (compétitions sociales et entrepreneuriales) et de la capacité d’apprendre à apprendre.
Jose Tito Rojo, Conservateur du Jardin botanique de l’ Université de Granada, Espagne

2 Association Paysage et patrimoine sans frontière, France
J’ai déjà une très large expérience du pilotage des formations pédagogiques européennes à Funchal, pour lesquelles je travaille en collaboration avec l’Agrupamento de Escolas João de Deus de Faro depuis plus de 10 ans. J’ai déjà également travaillé depuis longtemps avec les jardins botaniques des universités de Granada et de Padova.
C’est cependant la première fois que je pilotais une mobilité qui réunissait des publics aussi différents : professeurs des Universités, professeurs de l’enseignement scolaire, formateurs d’adultes, écrivains, artistes plasticiens… Mes appréhensions se sont très vite dissipées, car cette approche trans-sectorielle a été une vraie réussite, sur tous les plans.
Cette mobilité a contribué à créer, dès le départ, le climat d’amitié et de confiance essentiel à la création de véritables liens au sein de notre équipe de partenariat. Les participants ont adhéré d’emblée à ma proposition de formation « entre pairs » au sein d’ateliers où nous étions tour à tour formateurs ou apprenants. Les groupes de travail se sont trouvés enrichis des différences d’approches du jardin, dans une transversalité très fructueuse : nous nous sommes tous livrés à des approches artistiques et subjectives du jardin, avons éprouvé des émotions, rédigé des poèmes, découvert des modes d’identification et de classement des plantes, voté enfin pour le logo qui était le plus à notre image, celle de « bons jardiniers » qui, comme l’a écrit le paysagiste Gilles Clément, doivent envisager notre Terre, comme un même jardin peuplé d’une diversité d’êtres à ménager et à gérer, sans frontière.
Aline Rutily, coordinatrice du projet, Association Paysage et patrimoine sans frontière France

Dans le cadre du projet "Jardin sans frontière", j’ai participé en tant que formateur dans l’association européenne Paysage et patrimoine sans frontière à la première formation de formation de Funchal du 19 au 25 février 2018. L’objectif de cette formation était double : _ Mutualiser, expérimenter et valider entre pairs, des stratégies efficaces utilisant le jardin à l’école comme vecteur d’amélioration des compétences-clés des élèves en difficulté scolaire. _ Motiver les apprentissages des compétences de nos apprenants dans les domaines des sciences, dans un contexte environnemental et culturel, mais aussi de la communication orale et écrite, de l’apprentissage de l’outil informatique, et de celui de la culture humaniste.
Il m’a été possible de répondre à ces objectifs à travers deux niveaux d’approche pédagogique : - Une exploration par une approche « sensible » du jardin permettant de faire correspondre un répertoire de mots, de couleurs et de sensations, point de départ d’une inspiration créatrice ou « punctum ». Point d’orgue de ce travail, des ateliers d’écriture concrétisaient ces inspirations, débattues au sein de petits groupes permettant des échanges très riches. - Une approche plus scientifique dite « studium », au sein du jardin botanique de Funchal,où l’étude des différentes espèces protégées amenait à réfléchir sur ce que pourrait être un jardin de la biodiversité.
L’intérêt des activités proposés était qu’elles permettaient la Transversalité des disciplines :
A l’instar des jardins qui nécessitent eux-mêmes, pour leur création, puis leur développement, les compétences de multiples métiers, nous avons eu besoin des compétences de chacun dans le groupe pour progresser nos propres analyses. Il a été fructueux d’échanger avec d’autres formateurs, d’enrichir mon domaine de compétence grâce aux leurs et de prendre conscience de la grande capacité de partage et d’appropriation du jardin.
Ces échanges produisent des activités innovantes permettant de renforcer les compétences clefs de nos apprenants :
1° Dans le domaine de leur langue maternelle : appliquer des mots ou créer de courtes phrases, accompagnant un dessin ou une photographie, permettant de définir par exemple, des sentiments ressentis, ou des éléments constitutifs du jardin : ce travail que nous avons mené pour nous, serait un excellent exercice pour nos apprenants. _ 2° Dans le domaine de la sensibilité et de l’expression culturelle : favoriser l’expression orale, l’écriture et le dessin pour la description des jardins nous oblige à faire appel à la sensibilité des apprenants et à leur culture ; nous avons pu noter une liste de mots commune et valable dans le temps. Utiliser des outils de cadrage (cadre, miroir, kaléidoscope, appareil-photographique, carnet de notes) permet de mettre des mots sur les sensations au jardin, de produire un "Inventaire poétique du jardin en mots et en photographies".
3° Dans le domaine des mathématiques, des sciences, de la technologie et du numérique :
- la lecture scientifique des collections végétales du Jardin Botanique de Funchal (Luis camara) m’a permis de renforcer mes propres compétences dans le domaine de la conception de jardins. Les visites des collections botaniques permettent au public de comprendre la différence entre plantes endémiques/indigènes, et l’importance de les préserver.
- la rédaction commune de fiches pédagogiques en collaboration avec Manuel Casares (Université de Grenade) et Manuel Faustino professeur de sciences de l’Agrupamento João de Deus (EAJD) de Faro ont fait l’objet de transpositions et d’adaptations des activités scientifiques, littéraires et artistiques à un public potentiel d’élèves scolaires en difficulté. Après leur rédaction, on a en effet décidé que celles-ci seraient utilisée dans le groupe scolaire João de Deus (EAJD) et au Lycée français Alexandre Dumas, à Moscou. j’ai présenté dans ce cadre également la fiche "La vie dans le jardin. Que mangent les animaux  ?" que j’ai ensuite expérimentée auprès de différents publics.
La rédaction de ces fiches avait pour but de faire acquérir aux apprenants des compétences dans l’apprendre à apprendre : apprendre à faire des recherches, à analyser les différentes caractéristiques d’une plante, à approfondir les connaissances concernant la flore et stimuler la consolidation des valeurs environnementales et de protection de la nature.
La fiche " Approche de l’ethnobotanique » écrite par Manuel Faustino, par exemple, permet de construire et d’appliquer un questionnaire familial pour étudier l’utilisation traditionnelle des plantes. De cette manière, les principaux objectifs à atteindre seraient de favoriser les contacts intergénérationnels, mobiliser la mémoire collective, partager l’information concernant différents lieux, connaitre et d’approfondir les connaissances concernant les plantes et partager une culture commune ou particulière d’un environnement.
4° Dans le domaine des compétences sociales et civiques : les fiches pédagogiques ont été exploitées dans le lycée français de Moscou, où je suis professeur de sciences, dans le cadre d’un projet socio-culturel centré sur la sensibilisation au handicap. Notre projet s’inscrit en effet pleinement dans le but d’aider l’élève à construire une conscience citoyenne, un jugement moral et civique et à se forger un esprit critique. Les fiches pédagogiques ont également été exploitées dans le cadre du parcours citoyen de l’épreuve nationale du brevet, dans un atelier botanique.
Elles ont également été utilisées dans le cadre d’un projet de création d’un jardin par des lycéens, pour les enfants d’un orphelinat. L’idée était de partager avec les enfants du centre une approche de la couleur et de la matière, et de faciliter ainsi les échanges. Cette action remplissait aussi le rôle de développer les compétences scientifiques et technologiques de nos élèves, et d’enrichir leur culture.
En conclusion : cette formation dédiée à des formateurs est parfaitement étayée par le thème très riche du jardin, qui permet de croiser un grand nombre de disciplines. Elle a permis de renforcer, avec plaisir et sensibilité, toutes les compétences-clés, notamment les compétences scientifiques, la communication, la sensibilité et l’expression culturelles, les compétences sociales et civiques et l’apprendre à apprendre.
Jean-Michel Josse, formateur sciences et professeur au Lycée français de Moscou.

3 Jardin botanique de l’Université de Padova, Italie _ Ho vissuto la prima settimana di formazione del progetto a Funchal (MADEIRA, PT). Non avevo mai partecipato a progetti ERASMUS K+ quindi non avevo le idee chiare su quanto sarebbe avvenuto. E’ stata una vera rivelazione ! Uscire dall’ambiente universitario e confrontarsi con insegnanti provenienti da scuole europee di diverso ordine e grado è stata una esperienza molto arricchente, Osservare, progettare, imparare, mettersi alla prova in attività didattiche trasversali mi ha permesso di comprendere il significato e l’importanza dell’ apprendimento delle competenze chiave europee in un contesto speciale, quello dei giardini storici, in cui da alcuni anni opero come direttore dell’Orto Botanico di Padova (IT), sito UNESCO dal 1997. Si è trattato di un percorso di apprendimento delle potenzialità di tale contesto in cui è possibile realizzare concretamente una didattica multidisciplinare destinata ai diversi target di studenti con abilità, grado di coinvolgimento, manifestazione di interesse molto diversi.
Disegnare, scrivere, osservare, partecipare con convinzione agli atelier proposti, trarre ispirazione dai giardini di Funchal in cui ci siamo immersi totalmente, ascoltare le esperienze degli altri insegnanti, conosciuti solo al nostro arrivo, mi ha aperto la mente e permesso di conoscere ed apprezzare altre realtà che operano ogni giorno in ambito educativo, spesso in contesti di difficoltà ed emarginazione. Ho incontrato nuove persone, nuovi modi di pensare, esperienze educative diversissime, lingue e culture europee con cui mi sono confrontata con curiosità e voglia di imparare. La futura sfida educativa è proprio questa : costruire buone pratiche condivise e disseminare idee e possibilità di collaborazione per il bene degli studenti perché possano crescere in conoscenza, cultura, senso civile e spirito collaborativo spendibili in ambito Europeo.
Barbara Baldan, directrice du Jardin botanique de l’Université de Padova, Italie

Durante la settimana formativa sono state realizzate molte attività di estremo interesse e coinvolgimento. Alla luce di quanto sperimentato sarà possibile mettere in atto una serie di nuove attività didattiche transdisciplinari. Queste esperienze mi hanno fatto capire di poter avvicinarmi ai giardini in un modo totalmente diverso.
Rossella Marcucci, conservatrice de l’Herbier du Jardin botanique de l’Université de Padova, Italie

4 Association Acquamarina, Trieste, Italie
La première réunion de formation du projet "Jardin sans Frontière" s’est tenue sur l’île de Madère à Funchal du 19 au 24 février 2019. L’objectif du projet est de mettre en œuvre de nouvelles propositions pédagogiques et de formation afin de lutter contre l’abandon scolaire à plusieurs niveaux.
Des formateurs de quatre pays européens se sont réunis pour élaborer leurs travaux dans un lieu riche en jardins extraordinaires tels que l’île de Madère, où l’histoire et la nature se rencontrent, avec une incroyable variété d’espèces botaniques.
Le programme de la réunion de formation proposait une gamme riche et équilibrée de réunions et de visites pour offrir aux participants des moments d’apprentissage à travers l’échange de stratégies différentes, le tout dans un seul objectif : créer de nouvelles méthodes pédagogiques.
Chaque structure a présenté dans les jardins un travail pédagogique mené en classe. Les fiches ont été expliquées et testées avec le groupe. Nous avons tous travaillé avec enthousiasme, conscients de la grande opportunité de ce projet : échanger des cultures, des langues et des méthodologies différentes dans le même but.
Nous avons travaillé sur des éléments de botanique, d’histoire, de littérature et d’art tels que la photographie, l’impression, l’écriture, la formation des cinq sens mais surtout l’observation en appliquant des méthodologies novatrices, toutes tournées vers le développement de compétences clés de nos apprenants, y compris les plus fragiles .
Le dernier jour de la réunion de formation a été consacré à l’écriture collective des fiches présentées lors de la réunion.
Annamaria Castellan, présidente de l’Association Acquamarina, Trieste, Italie

La semaine que nous avons passée grâce à la mobilité de formation « Jardin sans frontière », a été une très bonne opportunité de dialoguer et de se confronter avec d’autres à propos de pédagogie relative au jardin, mais pas seulement. Déjà les jardins sont des mondes à découvrir, des possibilités pour l’imaginaire et des surprises répétées dans les découvertes botaniques ; encore davantage à Funchal, où la situation climatique et historique rend l’ile vraiment magnifique, l’une des plus riche d’Europe, dans ce domaine. Mais le plus grand plaisir d’apprentissage, à mon avis, c’était, dans ce projet, de partager des méthodologies didactiques et des compétences très particulières et très différentes, avec des professeurs de différentes parties d’Europe, qui pouvaient ajouter leur propre savoir disciplinaire ; c’était un très bon dialogue qui a permis d’échanger, à travers les spécificités de chacun, sur - les connaissances personnelles, la qualité des études, des expérimentations et de l’innovation des recherches,
- la promotion du paysage et de la santé de lieux, - la certitude qu’il faut avoir un intérêt pour la surprise, sans préjugé, pour tout ce qui c’est différent, nouveau et spécifique dans le dialogue interculturel européen, très enrichissant pour tout le monde.
Pour ma part, la possibilité de réaliser un atelier d’écriture poétique dans le jardin – trois heures presque de lecture d’écrivains et de poètes-, court mais mais bien vécu, nous a permis de nous connaitre mieux, d’ avoir meilleure confiance en nous et en le groupe, d’évoquer la possibilité de travailler ensemble et d’ apprendre des manières différentes de vivre le jardin. Après le dialogue scientifique de la matinée, vivre l’expérience de partager des « motions extraordinaires dans de superbes jardins. Le jardin, le bon jardin, c’est un lieu magique de liberté, de créativité et de délices, qui, toujours, à travers la variété de ses plantes et de ses fleurs, donne richesse et force à la vie.
Travailler sur cela, sur l’unité dans la différence, sur la multiplication de savoirs et des compétences, sur les langages, en ces moments d’actualité un peu fragiles pour l’identité européenne, c’est, pour moi, un très bonne route à suivre. Donc, merci de l’opportunité et du bon travail mené
Patrizia Rigoni, formatrice en ateliers d’écriture, Association Acquamarina, Trieste, Italie

5 Agrupamento de Escolas João de Deus, Faro, Portugal
Tout au long de la formation « Jardins Sans Frontière. Une école pour développer des compétences –clés en Europe » à Funchal, j’ai partagé avec mes collègues, de manière collaborative, mes opinions et idées sur les jardins et les sentiments et motivations que ces espaces nous permettent de vivre personnellement et professionnellement.
J’ai réalisé que les jardins sont une source de motivation capable de développer des stratégies dans les différents domaines de compétences tels que la langue maternelle, les mathématiques, les sciences naturelles, la biologie ou les arts visuels. j’ai considéré que les objectifs proposés par cette formation ont été parfaitement atteints, ce qui me permet, en tant que directeur du Groupe d’Écoles João de Deus, de créer les conditions nécessaires à la constitution d’un projet de classe ciblant un groupe de 10 élèves en danger de décrochage scolaire.
Par le biais de contacts réguliers et de rencontres entre enseignants, professeurs, Direction et parents de ces élèves en danger de décrochage, je vais redéfinir les parcours scolaires afin d’éviter les abandons et les échecs scolaires. Je vais encourager, en particulier, un projet de conception de jardin valorisant les espaces extérieurs des cinq écoles de ce groupe scolaire que je dirige, et développant les compétences –clés nécessaires aux élèves pour répondre aux exigences du monde du travail à la fin de leurs études .
Carlos Luis, directeur de l’Agrupamento de Escolas João de Deus

Dans le cadre du projet "Jardin sans frontière", j’ai participé à la rencontre de la première mobilité de formation qui a eu lieu à Funchal du 19 au 25 février 2018, en tant que professeur de sciences à l’école secondaire de l’Agrupamento de Escolas João de Deus. J’ai eu l’opportunité de travailler en collaboration avec Jean-Michel Josse, formateur en sciences dans l’association Paysage et patrimoine sans frontière, France et professeur au Lycée français de Moscou, Manuel Casares, professeur et directeur du Jardin botanique de Granada et Carlos Luis, directeur de mon lycée. J’ai participé avec grand intérêt à ce travail collaboratif qui a permis de confronter nos expertises et d’en tirer grand parti. Grâce à cette formation, j’ai acquis de nouvelles compétences professionnelles, culturelles et scientifiques, à travers lesquelles j’ai appris à mettre en place de nouvelles stratégies d’enseignement et de communication. Nous avons travaillé ensemble à partir de deux propositions de fiche pédagogiques que j’ai rédigées et apportées à Funchal, comme bases de travail collaboratif : « Identification des plantes au jardin » et « Approche ethnobotanique du jardin ».
La fiche pédagogique sur l’identification des plantes méditerranéennes, est à exploiter en sciences, au lycée, dans l’enseignement général, technologique ou professionnel. Il s’agit de développer les capacités à faire des recherches, à observer et analyser les différentes caractéristiques d’une plante, à approfondir les connaissances concernant la flore des pays d’influence méditerranéenne et à stimuler la conscience des valeurs environnementales et de protection de la nature.
Après avoir identifié et listé les compétences clés et transversales développées dans ce travail, nous avons décidé que ce travail serait exploité auprès d’élèves peu qualifiés du groupe scolaire João de Deus et du Lycée français Alexandre Dumas de Moscou, partenaire de l’association Paysage et patrimoine sans frontière. Dans mon lycée, j’ai exploité ce travail pédagogique en Sciences et Technologies, avec des élèves de Première qui ont identifié et classé des plantes de la forêt environnant le lycée. Il m’a été possible d’atteindre les objectifs fixés, de tester les performances des élèves et d’évaluer leurs capacités à
- développer leur autonomie
- rechercher, identifier les différents spécimens de la flore caractéristiques des pays d’influence méditerranéenne,
- reconnaitre l’importance de la classification et du regroupement des plantes
- comprendre la façon dont on doit élaborer une clé dichotomique.
La fiche pédagogique "Approche de l’ethnobotanique" a pour but de construire et de mettre en œuvre un questionnaire familial pour étudier les anciennes et traditionnelles utilisations de plantes. Je l’ai exploitée en sciences et technologie dans une classe de première, et dans deux classes de terminale (Option-formation spécifique). Il s’agit, dans cette fiche, de développer les compétences clés et transversales et d’atteindre des objectifs tels que favoriser les contacts intergénérationnels, mobiliser la mémoire collective, partager l’information concernant différents lieux, connaitre et approfondir les connaissances concernant les plantes, partager la culture commune relative à un territoire. Les résultats des enquêtes qui ont été menées par les élèves dans leurs familles ont fait l’objet d’une synthèse. Ce travail a été très productif et les objectifs atteints : production de questionnaires, traitement des réponses, enquête sur internet et développement de fiches-synthèses des plantes étudiées.
Manuel Faustino, professeur de biologie, Agrupamento de Escolas João de Deus, Faro, Portugal

Grâce à cette formation européenne, j’ai acquis de nouvelles compétences culturelles, linguistiques et scientifiques, à travers lesquelles j’ai appris à utiliser de nouvelles ressources et à mettre en place de nouvelles stratégies d’enseignement et de communication.
La sollicitation des cinq sens au marché de Funchal et le travail que j’ai rédigé sur ce sujet en collaboration avec d’autres professeurs italiens et français me motive pour un travail à mener avec mes élèves de Petite Enfance.
À mon retour, je voudrais mettre en place un projet de collaboration intergénérationnelle entre enfants de maternelle et personnes âgées, à partir de l’exploration des sens et des activités de stimulation sensorielle et cognitive conçues avec de matériaux organiques. Le jardin devient ainsi l’espace privilégié, au sein des paramètres pédagogiques, pour élargir les réponses aux besoins socioculturels, psychologiques et cognitifs des enfants.
Dora Luis, Professeur Petite Enfance, Agrupamento de Escolas João de Deus, Faro, Portugal

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