J’avais eu l’occasion de visiter le jardin des tarots il y a quelques années. Ma connaissance alors de l’oeuvre et de la vie de Niki de Saint Phalle était des plus réduites : je la connaissais surtout comme ayant été la compagne de Jean Tinguely, et son oeuvre se limitait aux Nanas, et aux quelques toiles présentées au Musée d’art moderne et contemporain de Nice.

Suite à une formation européenne suivie à Faro et Lisbonne du 27 octobre au 1er novembre 2014, intitulée « Pédagogie de la couleur bleue, comme fait social européen, entre littérature, arts et sciences », nous avons conçu un atelier de pratiques artistiques à destination de différents publics d’adultes (groupes de 8 à 30 personnes).
Six sessions de 3h ont été organisées de janvier à mai 2015.

Ce mot mystérieux entendu, recueilli et accueilli à l’arrivée à Bacau m’a accompagnée tout au long de mon parcours roumain (22 au 29 mars 2015).

Latiniste atteinte d’un doute sur mon raisonnement linguistique (me fallait-il comprendre l’adjectif ovoïde enrichi d’un v épenthétique ?) je me suis bien gardée de demander le sens de ce mot fascinant. L’écrivain Colette elle-même, enfant, gardait son secret pour elle afin de pouvoir continuer, dans son univers intérieur, à nommer presbytère le petit escargot rayé jaune et noir.

En tant que formatrice de groupes d’adultes en précarité, je souhaite mettre en place des actions collectives autour des jardins en sensibilisant les stagiaires à la découverte de leur patrimoine local sur le plan historique, artistique et écologique.

La promenade-atelier a invité les participants à découvrir le parc Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville, fil de fer, miroir, pinceau et crayon en main !

Les images défilent dans une fantasmagorie de couleurs et d’odeurs…

J’ ai apprécie la double expérience :
 d’apprentissage personnel du concept du jardin monument à Funchal en tant que « formatrice apprenante »
 de ses retombées dans la formation pédagogique d’apprenants, à Sao Miguel, en qualité de « formatrice d’apprenants ».

Journée du sublime, concrétisé dans la variété du paysage et l’admiration pour l’homme qui y assure son existence et y organise son jardin. Journée du contraste, entre l’abondance et la diversité du végétal et l’aridité en altitude, microclimats opposés du brouillard au soleil. Journée de la surprise, prouesse de la construction des terrasses, valorisation de chaque parcelle… et coexistence de trois générations de bananiers. Chantal Richard Formateur Lettres et français langue étrangère Projet (...)